À l’été de 1980, un homme d’affaires de Toronto m’a dit : « Michel, quand t’en auras assez de mener ta vie tout seul, donne-la au Seigneur Jésus-Christ ! » 

Je n’avais rien dit à cet homme de ma vie privée. J’étais à l’époque en instance de divorce, je venais de déposer le bilan et j’étais lié par une dépendance à la cocaïne, à la marijuana et au haschisch.

Quatre mois plus tard, alors que je revenais d’une soirée où j’avais encore une fois consommé, malgré toute ma détermination à ne pas le faire, je me suis retrouvé seul dans mon appartement de Montréal. Ce soir-là, me regardant dans un miroir, je fus dégoûté de moi-même.

C’est alors qu’une petite phrase a traversé mon esprit : « Michel, quand t’en auras assez de mener ta vie tout seul, donne-la au Seigneur Jésus-Christ ! »

Du fond de ma détresse, j’ai crié à Jésus. Si tu existes vraiment, si tu es le Fils de Dieu, si tout ce qu’on m’a dit dans mon enfance à ton sujet est vrai, eh bien, prends ma vie et fais-en ce que tu voudras. De plus, si tu es Dieu, tu es tout-puissant ! Donc, délivre-moi de cette dépendance aux drogues.

Je me suis endormi dans une paix que je n’avais jamais connue.
Sachez que j’ai été instantanément délivré de 18 ans de consommation et que je n’ai plus jamais consommé aucune drogue, quelle qu’elle soit, depuis ce soir de novembre 1980, où j’ai crié de tout mon cœur à Jésus.

Michel Allard